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samedi 27 août 2011

Pourquoi? Parce que c'est bon... mais encore?

  • Pour encourager l'économie locale... et celle de notre communauté à St-Denis-de-Bromtpon,
  • Pour supporter l'environnement,
  • Pour l'autonomie alimentaire
  • pour notre santé!
Pour toutes ces raisons, j'achète d'abord aux Jardi-Fruits d'antan!
Et puis, Carmen a maintenant une petite troupe de vendeurs ambulants... peut-être passeront-ils par chez vous?
L'ail est arrivé, les fleurs de soucis peuvent embellir vos salades, les tomates (grosses, roses, italiennes) sont à l'honneur, les courges sont belles et les aubergines, alléchantes!
SD

mardi 16 août 2011

Une tomate, un vote! À vos tomates citoyens!

(article paru dans le St-Denisien, printemps 2011)

On entend souvent le proverbe remanié: "dis moi ce que tu manges, et je te dirai qui tu es"... Dans plusieurs cultures asiatiques (et de plus en plus en occident), les gens considèrent la nourriture comme étant le seul et vrai remède aux maux et maladies. Une assurance vie et maladie grave en quelque sorte, sans les petits caractères, les exclusions extraordinaires et la visite de l'infirmière! 


Carmen et Robert Roarke, les propriétaires de la ferme ont fait le pari, il y a quelques années de vivre des produits de leur terre de façon la plus écologique, responsable et pérenne possible.  Carmen aime utiliser des semences ancestrales biologiques (d'où le nom de leur entreprise) pour ne pas avoir à utiliser de pesticides, d'engrais, d'irrigation et d'énergies fossiles (mécanisation), tout en garantissant la perpétuation de la diversité des légumes qu'elle vend.  Les animaux, souvent de races ancestrales eux aussi, sont traités avec beaucoup de respect et nourris dans la plus pure tradition biologique.

Y gouter c'est l'adopter:  il faut voir combien les légumes de Carmen sont succulents, bien meilleurs (à mon goût) que ceux achetés dans les grandes surfaces! Il faut s'inquiéter et se méfier de la standardisation (ayant court dans les magasins à grande surface) qui donne aux légumes et aux fruits le même goût insipide, une forme parfaite qui permet d'en insérer exactement 24 dans une boite et la peau coriace qui les rend apte à subir les aléas du transport.  Ces fruits et légumes "pratiques" pour le monde de la commercialisation ont toutefois de gros défauts: ils sont hautement dépendants des insecticides, engrais et herbicides propres aux grandes cultures. Sans compter que ces fruits et légumes sont bien souvent cueillis très immatures, ce qui les fait pourrir sur le comptoir de nos cuisine avant même d'être mûrs... Demandez-vous comment il se fait que les tomates du commerce n'ont pas l'odeur enivrante d'une tomate du jardin?... Pourquoi les carottes ne goûtent plus sucré comme dans notre enfance? Est-il normal ou même souhaitable de payer moins cher une pomme de la Nouvelle-Zélande qu'une pomme qui provient des entrailles de nos terres québécoises?

Et pour les détracteurs qui diront que la nourriture bio est plus chère... Ce n'est pas faux mais c'est de moins en moins vrai!!! Voyons ce qui se cache là-dessous! Selon Équiterre "L’agriculture biologique est un modèle d’agriculture durable qui doit être mieux soutenu en raison de sa contribution positive à la protection de l’environnement et de l’exemplarité de ses pratiques." D'abord, les producteurs bio ne remettent pas aux générations futures le soin de gérer les terres polluées ou épuisées, la disparition des espèces animales et végétales et la santé des populations intoxiquées.  Désherber à la main, essuyer les pertes dues à la météo ou aux ravageurs, tout ça prend un temps inouï, une patience d'ange et donc coûte plus cher! Mais souvenons-nous que la société québécoise a choisi de se doter d'une assurance maladie, c'est donc vous et moi qui payons la grosse machine qui roule à chaque fois que nous passons la carte soleil dans le collimateur... Et les manchettes des plus grands journaux de notre province ne dérougissent pas: le système médical est surchargé... il faudra bien un jour ou l'autre être proactif et ne pas attendre que tout s'effondre! Ensuite, les prix suivent l'offre et la demande, plus les produits bio sont en demande, plus les prix baissent!

Un beau projet et un gros défi donc, pour les Roarke. Et les obstacle sont pléthore, mais les idées pour rentabiliser la ferme et varier les produits abondent et donnent espoir. 

Vous endossez notre façon de penser? Nul besoin d'attendre la prochaine campagne électorale pour faire connaître vos opinions au gouvernement: chaque semaine vous et moi pouvons faire le choix de manger sainement tout en faisant profiter l'économie de notre région et ce, sans ruiner nos terres.  En somme, une tomate est un vote pour la terre que nous laisserons à nos enfants...
Alors, à vos tomates (bio, bien sûr!) citoyens!

Stéphanie Desmeules
Kingsolver Barbara; Animal, Vegetable, Miracle: A Year of Food Life. HarperCollins (New York), 2007.

mardi 2 août 2011

Je vois la vie en bleu(ets)


Bourrés d'antioxydants, les bleuets font partie de ces aliments fétiches des Drs Richard Béliveau et Denis Gingras dans leur livre « Cuisiner avec les aliments contre le cancer » (Éditions Trécarré).  Ils ont, paraît-il, un effet anti-inflammatoire indéniable et représentent ainsi une approche très prometteuse dans la prévention du cancer.

Ces grands chercheurs ajoutent aussi qu'une consommation excessive d'aliments transformés, surchargés de sucres et de gras néfastes, associée à une carence en fruits et légumes augmentent la susceptibilité aux maladies inflammatoires et donc le développement de cancers...

La bonne nouvelle c'est que les bleuets sont excellents au goût et SANS EFFET SECONDAIRES!!! Je vous en prescrits au moins une tasse par jour... 7 jours sur 7, 52 semaines par année, à vie! Délicieux dans les céréales le matin, dans les salades de fruits, dans les smoothies, dans les fondues au chocolat... Et congelez-en pendant qu'il sont en abondance!
Trempés dans le chocolat... qui peut résister? Pas Élé en tout cas!

Les betteraves aussi sont excellentes pour la santé. Je vous offre une recette pour les manger autrement :

Betteraves "Elzbieta"
(du livre « Cuisiner local toute l'année » de Vivianne Moreau)
  1. Peler 10 betteraves et les mettre dans un peu d'eau jusqu'à ce qu'elles soient tendres, environ 20 minutes. Laisser refroidir.
  2. Râper les betteraves et y ajouter 2 c à soupe de beurre (ou de l'huile d'olive si vous préférez), 1/2 tasse de crème (ou du lait de millet), 2 c. à thé de vinaigre de cidre de pommes, du sel et du poivre.
  3. Mélanger, déguster, revenez aux Jardi-fruits d'antan pour acheter d'autres betteraves!

|photo de SD|
SD